jeudi 26 mars 2009

Comme en 1930, une course de vitesse est engagée contre la crise - article dans "le Monde" de Pierre Larrouturou

"Nous sommes en 1930. La crise a éclaté quelques mois plus tôt. Partout le chômage augmente mais rien d'irréversible ne s'est encore produit. Nulle part la crise sociale n'a encore débouché sur la barbarie. En 1930, dans son premier livre, Contribution aux Etats-Unis d'Europe,Pierre Mendès France écrit que, pour éviter le chaos, "une ....." pour lire l'article il suffit de cliquer sur ce lien


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vendredi 20 mars 2009

Imposons un sursaut !

Toutes nos mesures chiffrées sur www.nouvellegauche.fr

Nous vivons la crise sociale la plus grave depuis 1929

  • Partout les plans de licenciements s’accumulent
  • Des millions de salariés dans le monde perdent leur emploi (50 millions en 2009 d’après le FMI).
  • En France les heures supplémentaires défiscalisées amplifient le mouvement.
  • La dérégulation des marchés organise la disparition des services publics et creuse les inégalités sociales.
  • La compétition entre les États conduit au nivellement par le bas du droit du travail et au développement de la précarité.
  • Le plan de relance du gouvernement mobilise tous les moyens pour les banques au détriment des salariés et des jeunes.

“Le chômage de masse met la pression sur les salaires.”

depuis 25 ans :

  • Les salaires ont augmenté 7 fois moins que les revenus tirés des dividendes.
  • 11 points de PIB soit 200 milliards d’euros sont allés au capital alors qu’ils seraient allés aux salariés si l’on avait gardé l’équilibre de répartition du début des années 1980. Ces 200 milliards manquent pour la consommation, le budget de l’État et la sécurité sociale.

"Si tu n’es pas content, tu peux aller voir ailleurs."

Dans tous les pays occidentaux, la peur du chômage déséquilibre la négociation sur les salaires. Pour garantir aux actionnaires des bénéfices colossaux tout en assurant un haut niveau de consommation à l’ensemble de la population, le néo-libéralisme a structurellement besoin chaque année d’un endettement privé plus élevé !

Si la consommation a continué d’augmenter, c’est uniquement parce qu’on a poussé les classes moyennes et les plus démunis à s’endetter chaque année un peu plus. A s’endetter au-delà du raisonnable, c’est-à-dire jusqu’à la crise actuelle.

“Deux tiers des emplois créés sont des emplois intérimaires ou des temps partiels subis et mal payés.”

Alors que la durée légale du travail est passée de 80h à 40h par semaine au cours de la première partie du XXème siècle, elle n’a pas suivi l’évolution de la productivité qui a quintuplé depuis 1960.

Aux USA, en 2005, avant même que n’éclate la crise des “subprimes”, la durée réelle moyenne du travail (sans compter les chômeurs) est tombée à 33,7 heures par semaine car des millions de salariés ne font que 10 ou 15 heures par semaine. La gestion de la productivité à coup de CDD et de temps partiels sont les racines de la crise financière.

Selon l’INSEE, le passage à la semaine de 4 jours en mobilisant les ressources de l’UNEDIC créerait 1 700 000 emplois à temps plein sans impacter le budget de l’État.

Nous proposons :

  • LA DIMINUTION DE LA DURÉE LÉGALE DU TEMPS DE TRAVAIL
  • L’INDEXATION DES SALAIRES SUR L’INFLATION
  • LA NÉGOCIATION D’UN TRAITÉ SOCIAL EUROPÉEN
  • LA CRÉATION D’UN IMPOT EUROPÉEN SUR LES BÉNÉFICES
  • LA RENÉGOCIATION DES RÈGLES DES ÉCHANGES FINANCIERS

Les membres de Nouvelle Gauche sont issus de plusieurs partis de gauche dont le Parti Socialiste. L’association n’est l’émanation d’aucun parti. Son objectif est de mettre au cœur du débat politique ses analyses et ses propositions. Nouvelle Gauche est un lieu de débat et d’action citoyenne au profit d’un projet humaniste et durable.

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