Une série de quatre documentaires proposée sur France Culture.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/fabriquenew/
A podcaster d'urgence !
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Libellés : congrès, France Culture, PS
Benoît Hamon sera à Marseille le Jeudi 16 Octobre à 18h30 à la fédération (58 rue Montgrand, 13006 Marseille). Il présentera la motion C: "Un monde d'avance" dans le cadre de l'assemblée Générale de présentation des motions de la fédération des Bouches du Rhône. Venez nombreux!!
Libellés : Benoît Hamon, congrès, Fédération, Marseille, motion, Un Monde d’Avance
Quand on se révèle être un notable incapable, l'honneur recommande la démission. heu... et le mensonge ?
Libellés : capitalisme, crise financière, Droite, Gouvernement
Pierre Larrouturou à participé ce vendredi 3 octobre au Forum du Nouvel Obs, je vous invite à consulter les échanges l'adresse suivante.
Libellés : congrès, motion, Nouvel Obs, Pierre Laroutourou, Un Monde d’Avance
Le député européen Benoît Hamon, chef de file de la gauche du PS, et Pierre Larrouturou, avocat de la semaine de travail de quatre jours, ont conclu lundi un accord pour une motion commune au congrès du parti à Reims en novembre.
«Nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais nous sommes d’accord sur le fait qu’il faut répondre à la fois à l’urgence sociale et à l’urgence écologique», a déclaré M. Larrouturou, délégué national du PS à l’Europe.
Pierre Larrouturou a déclaré qu’il y avait eu «des désaccords de fond sur l’Europe et la croissance». Mais, a-t-il dit, Benoît Hamon et son équipe ont «intégré pas mal de nos remarques, en deux semaines de discussions, il y a eu des évolutions», s’est-il félicité. Selon l’économiste, promoteur au début des années 90 du partage du travail, Benoît Hamon «accepte désormais l’idée que le retour de la croissance ne va pas régler tous les problèmes». «Nous espérons améliorer encore le texte» de la motion commune, a-t-il ajouté. M. Larrouturou a estimé que le 75e congrès allait «être très politique» et qu’il fallait donc «dire clairement quels sont les clivages». Il a jugé que «sur les trois grandes motions» (Aubry, Delanoë, Royal), on ne retrouve pas l’idée d’urgence sociale et écologique«.
Benoît Hamon est le leader, avec le député des Landes Henri Emmanuelli, du Nouveau parti socialiste (NPS) dont le poids est estimé à environ 15% du parti. Il s’est déjà allié pour le congrès à d’autres forces de la gauche du PS, incarnées notamment par l’ex-ministre Marie-Noëlle Lienemann. Cet accord concrétise son ambition de dépasser les limites traditionnelles de la gauche du parti pour infléchir vers la gauche la ligne politique du PS.
Pierre Larrouturou, ex-rocardien, avait présenté en juillet un premier texte pour le congrès intitulé »Urgence sociale«, signé notamment par deux patrons de fédérations (Nièvre et Ardèche) et trois parlementaires. Il revendique 800 militants.
(Source : AFP / Le Parisien)
Plus on emploie 'un langage de vérité' comme le martele la droite, plus on est proche du show bien rodé des bonimenteurs. Cette droite, toujours réductrice, adore exercer ces paradoxes, adore jouer et se gausser des mensonges qu'ils font avaler au bon peuple. Je suis même sur que dans leurs soirées mondaines, ils se marrent ouvertement des incohérences qu'ils professent et du peu de réactions qu'ils suscitent. Qui sont les vendus dans cette affaire ?
Un exemple : Pour la droite d'obédience thatchérienne et reaganienne, l'État est une insulte à la bonne marche d'un capitalisme vertueux puisque "libre". Libre et capable de se réguler.
L'imagerie populaire qui se cache derrière est la Loi de la Jungle. Puisque tout se passe bien (pour qui ?) dans le monde animal, le capitalisme 'naturel' est dans l'ordre des choses. Sauf que cette approche est biseautée par la "relativité des choses" que les humains ajoutent à la recette. Une oeuvre picturale de X ou Y se vendant chez Christie's une somme qu'un employé français serait incapable de réunir même en travaillant 500 ans, relativise la "naturalité" supposée du capitalisme.
La droite ment. Ce qu'il l'intéresse c'est d'être aux commandes la France pour mieux diriger les affaires économiques et profiter de ce merveilleux passage dans le saint des saint de la connaissance et de la manipulation des circuits économiques. Bâtir ou consolider des fortunes colossales : c'est le retour des affairistes (mais sont-ils vraiment partis ?).
Le frère de Sarkozy, patron du groupe Médéric (assurance santé privée) c'est résigné à ne pas devenir patron du MEDEF, juste pour permettre à son Nicolas de frère d'entrer à l'Élysée. Une "bonne action" vite récompensée par une entrée en force du privé dans la sécurité sociale....
La droite "découvre" d'un seul coup que le capitalisme financier c'est vilain, voire "insupportable". Il suffit pourtant d'écouter les mêmes il y a 2 ans... Casser l'état ringuard était le mot à la mode avec la casse des 35 heures ! Et parole d'homme de droite, cela ne se passera pas comme ca ! On va voir ce que l'on va voir ! Heureusement que chez nous, nos vertueuses banques privées, ayant des comptes off shore aux îles Caïman, n'ont jamais eu envie de croquer dans les circuits financiers des vilains capitalistes yankees. Vous pensez ! De véritables pompes à frics tournant à plein régime depuis des années.... jamais une banque francaise ne jouera à cela !
C'est vrai que nos vertueuses banques, si elles ont des problèmes financiers, ne font pas, elles, appel à l'état providence. Ou du moins pas dessuite. D'abord le siège de la banque prend feux, ensuite on transfere les dettes sur une autre ste pour laisser la coupable continuer a faire son métier. Ben voyons ! Merci le Crédit Lyonnais ! Crédit Lyonnais qui s'appelle maintenant LCL... et fait de la pub à outrance ! je n'ai jamais vu autant de pub pour une banque en france ! Comme sa filiale la Lyonnaise des Eaux... Décidement les noms....ca va ca vient !
Ah vertue quand tu nous tiens... Par contre pour un particulier comme vous ou moi, une erreur de gestion, une mauvaise décision prise dans la panique ou dans une spirale dépressioniste ou vous vous retrouvez seul à (mal) décider, cela peut se passer autrement : pas de changement de nom mais séjour toujours possible en prison ! Bonne Nouvelle ! Si tu ne tires pas la bonne carte "cellule", ta famille découvrira la joie de te retrouver mort, égorgé par ton co-détenu, voire à moitié dévoré. C'est la Bonne-Nouvelle attitude ! Merci Prison !
Mais pour cela, les journalistes hexagonaux ne doivent pas avoir les moyens de faire ce travail de mémoire. Un manque de moyen surement! Ah s'ils avaient à leurs disposition des ordinateurs, des réseaux rapides et des moyens de stockage multimédias... ils (re)trouveraient surement tous les messages contradictoires d'une droite amoureuse d'une économie "libre" frappant à tout va sur les états forcent "ringards".Et dire que ce sont les "ringards" qui finissent par sauver le monde...
Salaud de socialos va !
Libellés : capitalisme, crise financière, Journalisme, Sécurité Sociale
Pensez vous qu'un
Mais alors serais-ce avec nos cotisations « volontaires » que… Non ! Je ne peux y croire !
Ceci dit…bienvenu dans un monde ou votre santé sera gérée par :
La droite l'a rêvé ? Les groupes privés se gavent !
La communication politique de la droite sur la santé est faite par la pub…privée ! car ce pilonnage de publicité sur la santé est sensé nous faire oublier NOTRE sécurité sociale pour UNE santé à la carte…
gold bien sur.
Libellés : Droite, Santé, Sécurité Sociale
Je ne sais pas à quoi cela sert de faire travailler les militants sur les contributions, vu que derriere notre dos les "choses" s'agitent. Derrière le congrès et même derrière les querelles de personnes il y a un constat.
Car il en va de
Je viens de parcourir notre hebdo n°499, et voici que l’on parle d'un Bretton Woods dans l'hebdo des socialistes pages 26-27, chose ignorée par les cassites du PS quelques temps auparavant, mais affirmée comme allant de soi aujourd’hui. Une proposition bien sur reprise de notre contribution.
Alors voila chère camarades, soutenir nouvelle gauche, ce n’est pas se ranger derrière un chef de guerre pour que chacun puisse montrer sa puissance de nuire à l’autre, mais c’est donner l’unique chance à notre parti de montrer notre envie de changement.
Et la mascarade des déjeuners de la Rochelle ne peut qu’appuyer la détermination qui nous animent a chercher a défendre le parti contre lui-même ou plutôt contre des dirigeants peu enclins a parler de la faillite du système capitaliste financier, peu enclins a relayer les idées d’un socialisme dynamique.
La contribution Urgence Sociale doit servir de rappel à l’ordre à tous nos dirigeants : On veut travailler, on aspire à créer un nouvel élan socialiste, non pas fondé sur des phrases creuses et l’enfoncement de portes ouvertes, mais sur la créativité d’une réponse socialiste aux enjeux de notre société et du monde qui non pas nous englobe mais dont nous faisons tous bel et bien parti.
Crise du libéralisme capitaliste : Ségolène se retire de la course au fauteuil de premier secrétaire. C’est, en gros, la seule réaction notable du parti socialiste face à une crise mondiale sans précédent !
Plus que jamais nos propositions font l’actualité.
Plus que jamais notre contribution est la seule qui s'interesse au PS et à sa criante absence du débats des idées.
Libellés : capitalisme, crise financière, Droite, Nouvelle Gauche
Si la droite à une cohérence, reconnaissons lui celle de l’idéologie libéraliste et de la suite dans les idées, pardon dans l’idée. «En remettant en cause la hiérarchie des accords qui obligeait un accord d'entreprise à être au moins aussi favorable aux salariés que l'accord de branche qui l'encadrait, le gouvernement ouvre la porte à un formidable démantèlement du droit social. Désormais un chef d'entreprise pourra fixer le temps de travail de ses salariés dans une négociation dont il sera le maître du jeu, sans aucune autre limite que la durée maximale de 48 h de la directive européenne » dit l’économiste de gauche Pierre Alain Muet. Autrement dit un libéralisme juste tenu en muselière par des « plafonds humanitaires » et encore… quand on voit les pressions psychologiques pour faire démissionner des employés ayant 50 ans et un jour dans de grandes entreprises… ou les suicides. Les socialistes inaudibles ? Peu de visibilité, très peu de relais médiatique en tout cas. Je note que les socialistes s’engagent dans la voie ouverte par Pierre Larrouturrou et s’expriment pour comparer les temps de travail en France avec les autres grands pays industrialisés. Reste à expliquer « le pourquoi » de cet acharnement de la droite sur les 35 heures et sur un détricotage s’échelonnant sur 2003, 2004, 2005, 2007 et 2008.
On peut et on doit contester les chiffres avancés par la droite, mais il y a un effet « ma parole contre votre parole », vos chiffres contre nos chiffres. Bataille des idées ? Même pas ! La droite n’a pas d’idées mais un objectif : elle se confond historiquement avec le patronat et la question des 35 heures en est la preuve la plus évidente.
Faire de la prospective c’est avant tout regarder en arrière pour savoir ou l’on va ! A Marseille cette image devient bien plus parlante : si vous êtes sur un bateau à moteur en regardant vers l’arrière vous verrez facilement par la trace laissée par le sillage si votre embarcation vire à droite ou a gauche ou garde son cap. La première constatation est que la droite a toujours été contre l’amélioration du cadre de vie des travailleurs.
Voila un mot important ! Car il englobe tout ce que la gauche a arraché au patronat et à la droite depuis le 19ème siècle : les congés payés, l’hygiène et la sécurité au travail et bien sur la diminution du temps de travail. Comme si la différentiation des classes sociales ne devait se faire que par l’oppression : l’abrutissement au travail. Comme massue, comme camisole chimique au « ne rien changer ». Il y a bien sur un débat nouveau de « finalité économique » qui vient s’ajouter par-dessus celui du temps de travail. Travailler encore plus pourquoi faire ? Devons nous entrer en récession ou courir après la croissance et « croitre » pourquoi ? Pollution, déforestation, réchauffement climatique, énergies fossiles, ce nouveau monde n’est-il pas l’occasion de tout remettre à plat après un 20eme siècle assez contrasté et dévastateur. Est-ce que l’amélioration du cadre de vie de tout un chacun n’est pas un idéal pouvant se décliner politiquement et économiquement ? En tous les cas il n’en prend pas le chemin avec une droite française retrouvant des accents de brutalité d’avant guerre.
Un monde ou l’employé est embauché le matin et débauché le soir même. Une petite structure plus ou moins stable et une plèbe corvéable à merci sur lequel le chantage a l’emploi devient l’arme régulatrice des conditions de travail et de salaire. Je n’exagère même pas, regardez :
Voulons nous de ce monde la ?
Mais à bien y regarder ce n’est plus vraiment la droite « politique » qui propose mais la droite « économique » via son bras occulte, le Medef syndicat patronal.
Si le Medef a été le meilleur relais de droite contre les 35 heures, il a aussi produit des dégâts en ré-augmentant la pénibilité au travail. Comment ? Tout simplement en récupérant ici ou la tout ce qu’il pouvait sur le dos des salarié : ici un temps de pause, la, la réduction du temps à passer sur le façonnage d’une pièce, ou des objectifs commerciaux révisés à la hausse. Ce qui a engendré une augmentation des accidents du travail et du stress. Le pire est d’entendre des idéologues de droite annoncer que ces effets pervers viennent… des 35 heures !
Mais bien plus si nous regardons cette communication elle ne développe pas son propre schéma, sa propre vision concrète du futur. Communiquer c’est investir sur le futur. Puisqu’il n’y a pas de chef, qui va décider « où investir et sur quoi » ? Nous avons juste un parti au bord de l’implosion, récoltant mécaniquement des fonds et que personne ne veut quitter sous peine de perdre le magot.
Libellés : 35 heures, acquis sociaux, Nouvelle Gauche, Patronat, PS
En cette période de hold up par la droite de notre temps de vie (voir l'article de Libé sur les Cadres) il serait bon de revenir sur ce que la droite et le patronat ont été et seront toujours.
Mais voici hélas aussi, ce que le PS ne rappelle jamais et qui pourrait éclairer la stratégie finale de la droite et d’un patronat ne voyant pas plus loin que son prochain « golden parachute».
"Travailler plus" nous dit la droite et le patronat ? Non ! Juste récupérer. Rendre corvéable à merci le salarié en le rendant "salarié précaire", rendre privé le filet social est tuant la sécurité sociale au seul bénéfice des assurances privées. Cela fait des années (fin de la menace communiste ?) que le patronat cherche à récupérer les acquis sociaux qu’il a été obligé de céder durant les deux derniers siècles.
Les "ponts" de mai comme les 35 h constituent pour le patronat et la droite des cibles qu’ils cherchent à détricoter progressivement : la canicule de 2003 en fut l’occasion et le premier ministre d’alors mit en place cet acte incroyable de suppression d’un jour férié :
- naturellement sous le couvert "marketing" d'une bonne action pour la collectivité,
- étrangement payable uniquement par les travailleurs. Les principales avancées sociale gagnée par la Gauche. il est enfin interdit d'employer : Sans commentaire… Tous ces acquis que nous trouvons « naturels » actuellement on été refusé par la Confédération générale du patronat français (CGPF), patronat de l’époque comme il refuse avec toujours les mêmes arguments (et c’est ce qui est frappant) les acquis d’aujourd’hui.
Ainsi contre les congés payés les réactions patronales furent :
Morales : La hantise de l'oisiveté, "mère de tous les vices", occupe les esprits, notamment à droite. Les opposants à la loi craignent "la destruction d'une certaine morale du labeur "
C’est une connotation très chrétienne, il y a manifestement
des ponts idéologiques entre l’Eglise et le patronat : exemple les chartes du travail obligeant les salariés en dehors des jours travaillés à aller à la messe le dimanche matin. Économiques : Voici la saga de vos congés payés
(d'après Reed Business Information / Prat Editions)
D'ou viennent vos congés payés ?
Chaque fois que l'on donne du temps aux salariés pour souffler , la droite se déchaine contre ces mesures sur l'air bien connu du "l’économie française ne s’en relèvera pas" !
Les congés payés ? C’est la gauche du Front populaire de Léon Blum en 1936, qui donne le droit pour tous les salariés à 12 jours ouvrables de congés payés chaque année ET les "40 heures".
A cette époque la cote d'azur et les plages étaient principalement réservées aux riches et aux rentiers oisifs. Voir débarquer la plèbe...horreur ! Le patronat français depuis le 19eme siècle a cédé (pas de bonne grâce) sur la notion de temps de travail sans que jamais la droite ne l'accepte.
janvier 1813
un décret interdit de faire descendre dans les mines les enfants de moins de 10 ans. Sans commentaire…
mars 1841
1848.
La journée de travail est limitée à 10h ! jamais appliqué
par le patronat qui obtient l’année suivante le retour à 12h par jour et
l’interdiction des regroupements ouvrier (finalement reconnus en 1884 soit 40 ans de pouvoir suprême pour le patronat). Je n'ose imaginer de nos jours un patronat réclamant le retour au 39h.
1892
La journée de travail limitée à 11H pour les femmes et les
enfants de moins de 18 ans ! les hommes eux restent toujours à 12h
1893
lois sur les normes d'hygiène et de sécurité du travail (cela
semble inhumain de penser qu’avant cette date rien n’obligeait un patron à dépenser pour du « non rentable » comme la sécurité et l'hygiène)
1898
lois sur les accidents du travail. (voir mon commentaire sur 1893)
1913
Loi instituant le repos des femmes en couches
1914
Loi interdisant certains travaux aux femmes et aux enfants.
1936
les congés payés : Léon Blum réuni le patronat français et la CGT pour obtenir :
1906
un jour de repos hebdomadaire.
1936
deux semaines de congés payés (réformes du Front populaire).
1956
troisième semaine de congés payés (accordée un an plus tôt par (Renault).
1965
quatrième semaine de congés payés.
1982
cinquième semaine de congés payés.
Libellés : 35 heures, acquis sociaux, congés payés, Droite, Patronat, PS
Dans la première partie de mon engagement je disais « Et puis j’ai le souvenir de Rennes… »… une phrase restée en suspend, annonciatrice du terrible chaos dans lequel se trouve le PS. Mais dans lequel se trouverai finalement n’importe quel parti politique si un « chef naturel » (mot barbare intraductible mais finalement si parlant) ne se dégageait. Et ce chaos nous donne un PS, bateau ivre sans capitaine à la barre, un planeur porté par les vents qui ne s’écrase jamais mais qui ne va nulle part. La droite pulvérise les 35 heures, se targue d’avoir repris la « bataille des idées » quand elle ne cherche qu’une revanche, 27 ans après 1981, sur un parti socialiste alors à la pointe du bouillonnement idéologique. Alors oui, j’ai le souvenir de toutes les luttes, de toutes les avancées sociales que la gauche a arraché face à une machine de droite rodée à transmettre la peur et l’angoisse au dessus de nos têtes. Les 35 heures en sont un bon exemple Pulvérisées par la droite ? Normal, la droite a toujours historiquement été le relais du patronat (voire de l’église) nous le verrons plus loin. Ce qui l’est moins c’est de voir le PS abandonner son « peuple » à la seule défense de ses acquits. Ce qui l’est moins c’est ce formidable coup de boutoir qui, de 1995 à aujourd’hui (13 ans !), a laissé en toute impunité les médias de droite fissurer un droit à vivre mieux. Le PS tout entier ressemble a un petit garçon pris a la faute et qui regarde la pointe de ses souliers dès que l’on brandi « la faute aux 35 heures si l’économie française va mal », car voyez vous ce ne sont jamais ceux qui ont dirigés la France les fautifs. Ce PS là trouve t-il encore des militants ? Est-il à la hauteur des aspirations au mieux vivre de millions de français(es) ? Le congrès de Reins sera le sacre ou le tombeau ? Pire, un sacré tombeau ? Qui a intérêt à quoi ? C’est hélas et probablement ce qui se passera. en attendant le ps est vraiment aux abonnés absents sauf... pour les plans "comm" !
D’abord il y a eu un livre et une rencontre ! http://livre.fnac.com/a2026706/Pierre-Larrouturou-Le-livre-noir-du-liberalisme#avisdesinternautes Ensuite, nouvellement entré au PS, j’ai été surpris de ne pas avoir de « formation » politique, ce qui, au vu des lettres que je reçois en ce moment est une constante dans le parti ! Mais j’ai aussi vécu des moments forts.
D’abord les personnes de ma section ensuite et comment pourrais-je l’oublier (ah les pots de colles !), ma première campagne vécue « de l’intérieur » et la rencontre avec des gens formidables. Ma première permanence aussi ! Ensuite la déprime post-élection (un classique parait-il). Je ne me sentais plus « utile ». L’arrivée du congrès et des contributions pourrait-il être un renouveau de la vie du PS et de la politique en général ? Va-t’il va se passer LE changement, le renouveau tant espéré du PS et vais-je y prendre part ? Le seul moyen était d’oser, oser sa différence même face à des personnes que l’on aime, que l’on estime : ne pas suivre ! être soi ! Une nouvelle étape, après être rentré au PS, je vais me déterminer, faire connaitre mes opinions, débattre avec d’autres camarades, convaincre peut-etre... J’ai lu toutes les contributions, j’en aurais signé certaines si je ni avais pas trouvé autant de posture intellectuelle (ou pas d’ailleurs). De grandes et généreuses tirades : de l'apolitique quoi... Seul Nouvelle Gauche a su parler à mon cerveau : pas de prise de position, que des chiffres qui rendent intelligent, des questions bien précises, des choix à prendre. Alors si je dois me déterminer, moi, de gauche, c’est vers ce petit groupe, difficilement représentatif, mais qui a, à mes yeux, la qualité d’interroger l’autre au lieu de déverser sa catéchèse. Et puis j’ai le souvenir de Rennes… Michel Noblecourt dans Le Monde a bien résumé la situation du PS : un combat d’ego sur des sables mouvants L'ego vous savez... c'est l'affirmation par l'absurde de la peur de l'autre.
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Nous avons besoin de l'aide de chacun d'entre vous. Ce blog est un des moyens de nous regrouper et de faire connaitre nos idées auprès de militants socialistes ou pas. A vos plumes donc pour étoffer le blog. A vos plumes aussi pour intervenir sur le forum Nouvelle Gauche ! cliquez ici Nous prévoyons dès la rentrée une réunion d'information pour voir ensemble les actions à mener dans notre département. Un grand merci à celles & ceux qui se sont déjà fait connaitre et à tous ceux encore nombreux ;-) qui ne manqueront pas de venir enrichir une équipe dynamique. Cordialement André Abbou Responsable du site internet et de la communication tél : 06.12.24.31.61 courriel
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La contribution "Urgence Sociale" déposée par Pierre Laroutourou dans le cadre du congrès 2008 du PS est accessible ici : Télécharger la contribution
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Blog de soutien à Nouvelle Gauche dans les Bouches du Rhône et à la contribution Urgence Sociale présentée par Pierre Larrouturou