mardi 16 septembre 2008

le point sur les contributions

Je ne sais pas à quoi cela sert de faire travailler les militants sur les contributions, vu que derriere notre dos les "choses" s'agitent. Derrière le congrès et même derrière les querelles de personnes il y a un constat.

  1. Nous sommes tous des socialistes c'est-à-dire des personnes qui pensent la politique non pas à l’échelle d’une nation mais à l’échelle du monde : il y a là, un devoir, une mission socialiste qui nous anime et qui nous différencie de la droite.
  2. Chacun, quelque soit son clan, a conscience que le parti ne peut pas continuer ainsi et qu’il ne peut se concevoir uniquement comme une machine à perdre des élections, car à ce stade il en perdrait aussi son âme.
  3. Ceux qui nous gouvernent dans les plus hautes instances du PS sont déconnectés de notre réalité, et, il serait temps que nous, les militants nous puissions donner un signal fort, dégagé de toute personnalité, de tout parti pris, de toute chapelle élyséenne.

Car il en va de

  • notre conception du travail de militant.
  • notre conception de l’engagement de notre parti dans de nouvelles luttes.
  • de notre aspiration à la démocratie au sein du parti.

Je viens de parcourir notre hebdo n°499, et voici que l’on parle d'un Bretton Woods dans l'hebdo des socialistes pages 26-27, chose ignorée par les cassites du PS quelques temps auparavant, mais affirmée comme allant de soi aujourd’hui. Une proposition bien sur reprise de notre contribution.

Alors voila chère camarades, soutenir nouvelle gauche, ce n’est pas se ranger derrière un chef de guerre pour que chacun puisse montrer sa puissance de nuire à l’autre, mais c’est donner l’unique chance à notre parti de montrer notre envie de changement.

Et la mascarade des déjeuners de la Rochelle ne peut qu’appuyer la détermination qui nous animent a chercher a défendre le parti contre lui-même ou plutôt contre des dirigeants peu enclins a parler de la faillite du système capitaliste financier, peu enclins a relayer les idées d’un socialisme dynamique.

La contribution Urgence Sociale doit servir de rappel à l’ordre à tous nos dirigeants : On veut travailler, on aspire à créer un nouvel élan socialiste, non pas fondé sur des phrases creuses et l’enfoncement de portes ouvertes, mais sur la créativité d’une réponse socialiste aux enjeux de notre société et du monde qui non pas nous englobe mais dont nous faisons tous bel et bien parti.

1 Comment:

annnieday said...

oui!
nous sommes à la 306 la preuve de cette réalité militante.